L’avenue des Orangers est une artère du centre-ville de Nice, située dans le quartier des Fleurs (Gambetta). Elle débute à la rue Saint-Philippe pour se terminer au boulevard François Grosso.
Histoire de l’avenue des Orangers
Dès l’origine, l’avenue des Orangers (comme l’avenue des Fleurs) est une rue résidentielle comprenant des propriétés avec jardins et des hôtels. Elle doit d’ailleurs son nom aux nombreux orangers que l’on trouvait dans ses jardins. Le fait pour l’avenue des Orangers de ne pas être reliée à de grandes artères à chacune de ses extrémités lui a permis de rester à l’écart de la circulation et de garder son caractère résidentiel,
Tant que les hôtels (dont l’hôtel Floride) et pensions de famille y ont prospéré, l’avenue des Orangers a conservé une atmosphère tranquille et verdoyante, propice au séjour des touristes. A partir des années 1950, la situation a commencé à changer avec l’urbanisation de l’avenue des Orangers.
Architecture de l’avenue des Orangers
Au début du XXème siècle (vers 1905), la famille Spinetta fait construire un immeuble de rapport au numéro 23. En 1924, le premier grand immeuble de l’avenue des Orangers, le « Palais des Orangers », est réalisé par l’architecte Paul Orméa. Il s’agissait d’une commande de messieurs Seassau et Laurens.
En 1928, un immeuble art-déco est réalisé au 18 avenue des Orangers par l’architecte Richard Laugier pour le compte de messieurs Tikotzky et Bartho. Au début des années 1930, le Palais Madrid est édifié par José Torrès, également dans un style art-déco. Il est situé à l’angle de la rue Saint-Philippe avec des entrées dans un jardin en retrait de la rue Bottéro.
Dans les années 1950, la construction s’intensifie dans l’avenue des Orangers et plusieurs maisons sont démolies pour laisser place à des immeubles. Ainsi, en 1955, l’immeuble « Les Moustiers » à l’angle de la rue Saint-Philippe est conçu par l’architecte Honoré Aubert. Quant à l’immeuble « Villa des Orangers », il est érigé sur un terrain qui appartenait à la Vicomtesse de Lestrange.
Autour des années 1970, l’entreprise Rometti construit 2 grandes résidences modernes « Le Nathalia » et « L’Orangeraie » … Le milieu des années 1970 voit sortir de terre la résidence « Les Clémentines » avec de nombreux petits appartements à but locatif. D’autres immeubles plus modernes sont ensuite réalisés dans les années 1990/2010.
L’immobilier de l’avenue des Orangers
Le prix moyen de l’immobilier dans l’avenue des Orangers est d’environ 6.000 €/m² (MeilleursAgents 2023). Le prix des appartements varie dans une fourchette plutôt large qui va de 4.000 € à 8.600 €/m², les petites surfaces étant souvent les plus chères.
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