Chers propriétaires, la rentrée de septembre ne marque pas seulement la fin des vacances, mais aussi l’arrivée tant redoutée des avis de taxe foncière. Que vous soyez propriétaire d’un appartement, d’une maison, d’un local commercial ou même d’un simple garage, vous n’échappez pas à cette imposition.
2024 sous le signe d’une augmentation généralisée
L’année 2024 s’annonce particulièrement difficile pour les propriétaires, avec une augmentation généralisée de la taxe foncière à travers tout le pays. Cette hausse résulte en partie de la revalorisation des valeurs locatives cadastrales, mais également de la liberté laissée aux communes pour fixer leur taux d’imposition.
Ainsi, à l’échelon national, le minimum légal d’augmentation de la taxe foncière pour 2024 est fixé à 3,90%. Il est sensé suivre l’inflation. Cependant, de nombreuses municipalités ont choisi de majorer encore davantage leur taux, entraînant des hausses significatives pour les propriétaires.
Entre 2000 et 2024, la revalorisation cumulée des bases de la taxe foncière atteint un vertigineux 53,90%. Cette progression constante a alourdi le fardeau fiscal des propriétaires.
A Nice, on tape fort sur les propriétaires
Préparez-vous ! Nice n’échappe pas à cette tendance nationale, et pire encore, la ville se distingue par l’une des augmentations les plus fortes. En effet, le taux de la part communale de la taxe foncière a subi une hausse impressionnante de 19,20%, passant de 29,62% en 2023 à 35,30% en 2024.
À Nice, on justifie cette hausse par une volonté de la municipalité de combler des déficits budgétaires croissants et de financer divers projets locaux.
Toutefois, cette politique fiscale soulève des inquiétudes. Pour de nombreux propriétaires niçois, cette augmentation est un coup dur, surtout dans un contexte économique déjà tendu.
Quelles sont les conditions d’exonération de la taxe foncière ?
Si vous avez plus de 75 ans au 1er janvier de l’année d’imposition, vous pouvez bénéficier d’une exonération de la taxe foncière pour votre habitation principale.
Pour cela, vous devez remplir 2 conditions :
- Vous vivez seul, avec votre conjoint ou partenaire de PACS, ou vous avec des personnes qui sont fiscalement à votre charge. Ou vous résidez en maison de retraite et votre résidence principale est inoccupée.
- Vous déclarez un revenu fiscal de référence qui est inférieur à un certain plafond fixé chaque année par un arrêté (CGI)